Pétition
                          Enfants scolarisés en Danger….                                                  Non à l’externalisation de la médecine scolaire
Le service public est notre richesse,               Mobilisons-nous !!

Une nouvelle réorganisation des services de la santé scolaire de la ville de Paris est à l’étude actuellement, elle remettra en cause les missions des médecins et des secrétaires médico-sociaux en milieu scolaire.
Cette réorganisation créera un précédent dans la politique de la santé publique en destinations des élèves depuis sa création en 1830.

Cette réorganisation remettra en cause la médecine préventive en remplaçant des médecins par des infirmières.
De plus, à terme avec ce projet, la sous-direction de la santé veut sortir la médecine scolaire des établissements scolaires parisiens, pour de supposés centres de santé polyvalents, déjà bien saturés.
Le rôle du médecin scolaire est de garantir une médecine de prévention. Le médecin scolaire doit voir tous les enfants avant leur entrée au cours préparatoire (CP) pour faire un bilan complet. Cette consultation dure une heure. C'est un temps long, car pour effectuer un bilan médical global : somatique, sensoriel, de développement…

Ils dépistent ainsi d'éventuels troubles du comportement ou du langage, comme la dyslexie. Ils cherchent tout ce qui peut perturber la scolarité ou le développement de l'enfant, comme des signes d'obésité infantile ou d'éventuels problèmes sociaux.
Les médecins, seuls, peuvent  prendre le temps. Celui d'écouter, d'interroger l’enfant, cette écoute est très importante, surtout auprès de l'enfant et de ses parents.
La CGT VILLE DE PARIS s’oppose à ce projet, pour notre organisation syndicale, l’école occupe une position stratégique dans la vie de l’enfant et apparaît comme un milieu de vie spécifique, levier pour la santé des enfants.
Des relations ont été mises en évidence entre comportements de santé et réussite scolaire.   
C’est également un des lieux au sein desquels des démarches d’éducation et de prévention centrées sur des thèmes spécifiques sont mises en œuvre.

Cette étude remettra en cause les missions de services publics de la santé scolaire et les conséquences sur suivi des enfants scolarisés.

CHSCT : le gouvernement persiste…

Communiqué de presse CGT, FO, Solidaires « CHSCT : le gouvernement persiste… »

Les trois organisations syndicales de la fonction publique : CGT, FO et Solidaires se sont rendues à la 3ème réunion du Chantier 1 sur le dialogue social, initiée à la demande unanime des syndicats.

Cette 3ème réunion devait présenter un scénario alternatif à la création d’une
instance unique fusionnant CT/CHSCT.


Force est de constater que la DGAFP n’a pas respecté cet engagement proposant à nouveau un scénario d’une instance unique supprimant le CHSCT.


En ce sens, la DGAFP s’inscrit dans le décision du gouvernement annoncée au
Conseil des ministres du 12 juin dernier. Face à cette mascarade de dialogue social, nos trois organisations syndicales, au regard de leur mandat du maintien du CHSCT, n’ont pas voulu s’engager dans ce « faux nouveau » scénario et ont quitté la réunion.


Pour autant, les trois organisations syndicales vont continuer de porter leurs
revendications en faveur d’une instance indépendante et dédiée à l’hygiène, la
santé et la sécurité des travailleurs, indispensable au maintien de bonnes
conditions de travail.


Fait à Paris, le 15 juin 2018

mise au point de la fédération cgt des services publics






 

Ce n’est plus vraiment la fête pour l’établissement Paris Musée: l’établissement, fait aujourd’hui face à un mouvement de grève de ses agents.





Les visiteurs qui souhaitaient visiter les Catacombes, découvrir les ossements de victimes et de bourreaux: Robespierre, Madame Elisabeth, Lucille Desmoulins, Fouquier-Tinville ou Malesherbes seront déçus de trouver portes closes.

Depuis le 9 mai 2018, les touristes font face à la fermeture du site suite à une grève de ses agents d’accueil, de surveillance, ainsi que de quelques agents administratifs.                                                                                                                 
Un mouvement de grève similaire soutenu par la CGT, a été voté par les employés de la Crypte archéologique de l’Île de la Cité, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame.

Répondant à l’appel du syndicat CGT Ville de Paris, les agents demandent le doublement du personnel, un triplement à 200 € de leur prime spéciale pour travail en conditions difficiles et des améliorations des conditions de service.

Un coup dur et d’autant plus brutal pour la direction de Paris Musées, les Catacombes sont visitées par quelque 500 000 personnes par an, et qui génèrera du fait de la fermeture, un manque à gagner considérable pour cet établissement, et avec une conséquence en termes d’image.

Les Catacombes de Paris, aménagées dans les galeries d’anciennes carrières à vingt mètres sous terre, rassemblent les restes de quelques 6 millions de Parisiens, transférés entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XIXe au fur et à mesure que se fermaient certains cimetières.

Pour sortir du conflit, la CGT demande à être reçue par le président de son conseil d’administration Bruno Julliard, adjoint à la Culture de la Maire de Paris.

La direction de Paris Musées, qui a déjà reçu les grévistes sans la moindre avancée, ne fait aucun effort dans sa gestion calamiteuse du conflit. Elle fait fi des revendications des agents et, contre vent et marée, tiens son cap en  multipliant les provocations en destination des grévistes et de leur syndicat.

La direction joue le pourrissement du conflit sans compter sur la détermination des salariés.
Face à cette gestion du conflit, la CGT rappelle à la direction qu’il n’est pas question d’arrêter le mouvement, et que celui-ci au contraire va s’amplifier, puisque la direction de Paris Musées ne prend pas au sérieux les grévistes.  
  
Si la volonté de sortir du conflit est réelle, nous demandons à la direction de ne plus tergiverser et de négocier tout de suite sur les revendications des agents.

La convergence des colères - Rendez vous le 1er mai - 14 h Bastill






Les exigences et mécontentements montent sur de multiples sujets et le gouvernement n’entend RIEN.






Les cheminots restent durablement déterminés, les électriciens et gaziers les rejoignent. Les fonctionnaires unis ont d’ores et déjà le 22 mai et ses suites en ligne de mire. Les retraités, unis eux aussi, vont continuer à se mobiliser.

ADP, Air France, les transporteurs routiers, les chômeurs et précaires, les salariés des Ehpad, de la collecte des déchets, s’organisent sous formes différentes pour faire avancer leurs légitimes revendications… et ils ne sont pas seuls.

La CGT les soutient plus que jamais. Elle va travailler à l’unité la plus large, au plus près du terrain, pour que, partout, s’ouvrent de sérieuses négociations et soient entendues nos propositions.

Le Président Macron et son gouvernement doivent entendre l’exigence sociale et prendre la mesure des oppositions grandissantes à sa politique qui flatte les plus riches et punit le plus grand nombre quand les moyens existent pour faire autrement.

Nous ne lâcherons rien !

De nombreuses initiatives auront lieu dans les professions et les territoires dès la semaine prochaine.


Nous appelons à faire du 1er Mai, dans l’unité la plus large, 
une puissante journée de mobilisation et travaillons, 
dès à présent, à ses nécessaires suites, pour gagner.
 
Ordonnancement de la manif
cgt - orga de jeunes - fsu - solidaires - fo - associations - partis politique
Banderole de tête
Un 1er Mai 2018 revendicatif ! Contre la remise en cause des acquis sociaux, la sélection à l’Université. Pour le progrès social, la Paix ; la solidarité internationale !

La disposition préconisant l’introduction de l’exclusion temporaire de fonction de 1 à 3 jours dans les sanctions disciplinaires du 1er groupe est repoussée

 

 

Déclaration de la CGT au Conseil Supérieur des Administrations Parisiennes du 6 avril 2018


Messieurs mesdames les représentants de la Mairie de Paris et les représentants syndicaux,

La CGT attire votre attention sur le projet de décret modificatif du décret 94-415 du 24 mai 1994 portant dispositions statutaires relatives aux personnels des administrations parisiennes.



La CGT s’interroge  sur la précipitation d’instaurer un CSAP aussi rapidement pour modifier ce décret.

Il aurait été souhaitable que l’administration fournisse des documents lisibles du projet du décret afin de donner aux organisations syndicales une vision plus claire des modifications proposées.

La CGT refuse d’engager l’avenir des agents sur un texte qui n’a donné lieu à aucune négociation préalable.

La CGT s’inquiète sur la volonté de la Maire de Paris de remettre en cause l’esprit du décret 94-415 du 24 mai 1994.

Pour exemple, l’échelle des sanctions est actuellement calée sur la fonction publique de l’État qui ne retient que deux sanctions dans le 1er groupe (avertissement et blâme). La Maire de Paris la transpose sur la fonction publique territoriale qui rajoute comme sanction du 1er groupe, l’exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de trois jours.

Si certains points de la mise à jour du décret semblent positifs et favorables aux agents il n’en demeure pas moins que la grande majorité des dispositions proposées restent obscures et doivent pouvoir bénéficier de l’ouverture de vraies négociations.

Les conditions de cette négociation ne sont manifestement pas réunies ce jour.

La CGT vous demande de fixer rapidement une date pour l’ouverture d’une négociation concernant le projet de décret modificatif du décret 94-415 du 24 mai 1994.

Dans le cadre d’un dialogue social toujours mis en avant dans la communication de la Maire de Paris, mais peu suivi d’effets, la CGT dénonce que ce dialogue se cantonne à l‘envoi des CRS pour évacuer les collègues grévistes le 4 avril 2018.

La disposition préconisant l’introduction de l’exclusion temporaire de fonction de 1 à 3 jours dans les sanctions disciplinaires du 1er groupe est repoussée. La CGT a demandé l’annulation de cette disposition lors du CSAP de ce jour (6/04/2018).

La maire de Paris a retiré le point de l’ordre du jour et proposé l’ouverture d’une négociation à ce sujet.

Baptiste Talbot, secrétaire général de la fédération CGT des Services Publics fait le point sur le conflit dans le secteur de la collecte des ordures ménagères...


CAP 41


                                                                                                       
         Déclaration préalable de la CGT du 28 mars 2018



Mr le président, Mesdames, Messieurs de l’administration, chères collègues,


A l’occasion de la tenue de la commission technique paritaire (CAP) des techniciens supérieurs des administrations parisiennes pour les promotions de grades au choix de ce jour, et suite à la très forte mobilisation des agents de la fonction publique du 22 mars, la CGT tient à rappeler, à l’exécutif, les revendications qu’elle porte avec les agents.
En effet, dans un contexte d’attaque sur la fonction publique sans précèdent de la part d’un gouvernement, avec le CAP 22 où les lignes directrices du projet sont clairement annoncées : suppressions de postes, remise en cause du statut et des droits syndicaux, individualisation des rémunérations, recourt à l’emploi contractuel, privatisation…