Ce n’est plus vraiment la fête pour l’établissement Paris Musée: l’établissement, fait aujourd’hui face à un mouvement de grève de ses agents.
Les visiteurs qui souhaitaient visiter les Catacombes, découvrir les ossements de
victimes et de bourreaux: Robespierre, Madame Elisabeth, Lucille Desmoulins,
Fouquier-Tinville ou Malesherbes seront déçus de trouver portes closes.
Depuis le 9 mai 2018, les touristes font face à la fermeture du site suite
à une grève de ses agents d’accueil, de surveillance, ainsi que de quelques
agents administratifs.
Un mouvement de grève similaire soutenu par la CGT, a été voté par
les employés de la Crypte archéologique de l’Île de la Cité, sur le parvis de
la cathédrale Notre-Dame.
Répondant à l’appel du syndicat CGT Ville de Paris, les agents demandent le doublement du personnel,
un triplement à 200 € de leur prime spéciale pour travail en conditions
difficiles et des améliorations des conditions de service.
Un coup dur et d’autant plus brutal pour la direction de Paris Musées,
les Catacombes sont visitées par quelque 500 000 personnes par an, et qui génèrera
du fait de la fermeture, un manque à gagner considérable pour cet établissement,
et avec une conséquence en termes d’image.
Les
Catacombes de Paris, aménagées dans les galeries d’anciennes carrières à vingt
mètres sous terre, rassemblent les restes de quelques 6 millions de
Parisiens, transférés entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XIXe
au fur et à mesure que se fermaient certains cimetières.
Pour sortir du conflit, la CGT demande à être reçue par le
président de son conseil d’administration Bruno Julliard, adjoint à la Culture de la Maire de Paris.
La
direction de Paris Musées, qui a déjà reçu les grévistes sans la moindre avancée, ne fait
aucun effort dans sa gestion calamiteuse du conflit. Elle fait fi des
revendications des agents et, contre vent et marée, tiens son cap en multipliant les provocations en destination
des grévistes et de leur syndicat.
La direction joue le pourrissement du
conflit sans compter sur la détermination des salariés.
Face à cette gestion du conflit, la CGT rappelle à la direction
qu’il n’est pas question d’arrêter le mouvement, et que celui-ci au contraire va
s’amplifier, puisque la direction de Paris Musées ne prend pas au sérieux les grévistes.