CAP-33


Déclaration liminaire de la CGT à la CAP-33 du 29/03/2018

En cette semaine  la répression syndicale a défrayé  la chronique, il est utile  de signifier à ladministration notre positionnement avec la plus grande  fermeté et de condamner la gravité de  ses agissements.  
La  médiatisation de cette scandaleuse décision de la ministre du travail, d'autoriser le licenciement par la direction de la Poste, d'un représentant syndical,  alors même quun lien direct entre cette lourde peine et son intervention syndicale a été  établi à plusieurs reprises, doit tou·te·s nous alerter !

Aujourd’hui, la CGT se présente à nouveau à la CAP-33 après la décision commune et concertée de plusieurs organisations syndicales,  de boycotter les 2 dernières CAP.
Il est indispensable de rappeler que ces boycotts faisaient suite à la décision de l'administration d'une mutation forcée de notre collègue syndiquée élue CAP 33, assistante sociale, représentante syndicale FSU SUPAP, et notamment élue à cette même CAP.
Cette sanction rendait et rend toujours évidentes, la solidarité et la nécessité de nommer  cela  de la répression syndicale pure. Une pétition et des rassemblements n'y ont rien changé.
Mais ne pensez pas que cela n'a pas suscité encore plus de défiance des agents envers les décisions de leur hiérarchie et envers la politique générale de la Ville de Paris. Au contraire !
  
Par ailleurs, l'absence de réponse aux mails envoyés par plusieurs  des élu·e·s de cette CAP, à son  président et à l'administration, montre bien le mépris qui est porté sur le  personnel et sur ses représentants. Mais la CGT continuera d'expliquer en quoi les directives de répression individuelles reflètent les directives de démantèlement collectif de la fonction publique. Elle restera présente pour porter la parole des collègues et  leur donner les moyens d'organiser et de porter haut leurs revendications.
Le taux de grévistes et la réussite générale de  la journée de Lutte du 22 mars se veulent rassurants pour nous, sur la conscience qu'ont les agents de la dégradation continue et aggravée de leurs conditions de travail. 

Bref. Nous siégeons aujourd'hui pour l'intérêt de nos collègues mais réaffirmons notre  pleine solidarité à notre collègue élue CAP 33