La Souffrance au Travail
Contre les risques
psychosociaux,
Réagissons tous ensemble
Qu’est-ce que les risques psychosociaux ?
Les RPS sont des phénomènes à
la fois collectifs et individuels qui recouvrent, entre autre, lestress, le
mal-être et la souffrance au travail... avec comme conséquence des problèmes de
santé, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de troubles
musculo-squelettiques, de troubles anxio-dépressifs, d’épuisement
professionnel, voire de suicide.
Comment aborder la question ?
Deux visions s’opposent, souvent concernant les
moyens de prévenir et de combattre les RPS.
►La première souhaite mettre en place des
questionnaires individuels, des cellules d’écoute, des formations « Gestion du
stress »... En bref, cette école travaille sur les effets et peu, ou pas, sur
les causes. Cette vision arrange bien les employeurs.
►La deuxième école pose la question de
l’organisation du travail. Les indicateurs qu’elle retient pour comprendre les
causes des RPS renvoient au fonctionnement de l’entreprise et non pas aux
comportements individuels. C'est de cette position que la CGT se revendique.
L’obligation de sécurité pèse sur la maire
Non seulement, le document
unique, le rapport annuel et la négociation annuelle autour la qualité de vie
au travail (Loi Rebsamen 2015) sont les 3 obligations légales
que l'employeur doit remplir.
Mais l'article 4121-1 du Code
du Travail prévoit que l’employeur doit prendre « les mesures nécessaire pour
assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs
».
Le moins que l'on puisse dire c’est que pour
l’instant l’exécutif parisien ne prend pas au sérieux ces obligations.
Des pathologies propres au travail
Les RPS ou risques
psychosociaux sont aujourd’hui mieux répertoriés. Ils sont une réalité que
toute entreprise doit prendre au sérieux. Ils sont aujourd’hui encadrés par la
loi.
En
2011, le rapport Gollac - qui fait référence en France - divise les risques
psychosociaux selon 6 thématiques :
1. L’intensité du travail et le temps de travail (exigences de travail), exemples : une journée qui déborde, des heures supplémentaires à répétition
non-prises en compte, des dossiers qui ne sont pas finis, une vie privée qui se
réduit…
2. Les exigences émotionnelles, exemples : le contact avec du public
ou des interlocuteurs exigeants, l’obligation de faire bonne figure…
3. Le manque d’autonomie, Exemples : un N+1 qui épie ce que vous
faites, des tâches de plus en plus inintéressantes...
4. La mauvaise qualité des rapports sociaux au travail, exemples : le
manque de reconnaissance, l’absence
de soutien ou de coopération, la concurrence entre collègues, la guerre des
clans, des collectifs défaillants...
5. La souffrance éthique,Exemples : le sens de notre travail dans des
conditions dégradées, la qualité empêchée...
6. L’insécurité de la situation de travail,
exemples : la précarité, la crainte de fermeture de services, les retraites diminuées…
RPS à tous les étages à la
DASES ?
Le personnel
subit une avalanche de mauvais coups. Un grand nombre d’agents de terrain et
cadres sont partis, des services sont en souffrance comme ceux de la
sous-direction de la famille et de l’enfance. Ces services de l’aide sociale à
l’enfance sont devenus complètement
ingérables à force de fusions et de réorganisations.
Ces
services sont désorganisés, voire décapités, le service du bureau de l’accueil
familial départemental a perdu sa boussole depuis longtemps avec des
responsables totalement déconnectés du terrain, plus réellement de responsables
pour donner des orientations en adéquation avec les missions des agents de
terrain, des directives en totale contradiction avec les missions éducatives,
ou tout simplement pour fonctionner.
Les
nombreux départs n'ont pas été remplacés. Beaucoup de collègues se sont
retrouvés à effectuer des tâches supplémentaires, voir remplacer le N+1, ce
glissement de tâches et de responsabilités a pu profiter à quelques-uns, mais
la plupart du temps, ces charges supplémentaires de travail n'ont reçu aucune
gratification, récompense Burn-Out à tous les étages.
Certains
utilisent leur position pour humilier publiquement des cadres intermédiaires,
des agents sans que la moindre riposte ait lieu. Une sidération et une peur
certaine se sont emparées du personnel.
Face
aux réorganisations brutales des sous-directions de la DASES et de l’impact sur
les agents y travaillant, les mandatés CGT du CHSCT ont demandé une expertise
sur des risques psychosociaux par un cabinet d’experts indépendants.
Lors de
la tenue du CHSCT exceptionnel pour traiter de cette question, présidé par
Madame Versini, présidente du CHSCT, après avoir « bataillé » durant trois
heures sur ce sujet, les délégués se sont vus refuser, par l’administration, leur
demande d’expertise des risques psychosociaux sur l’ensemble de la DASES.
L'expertise exigée par la CGT, ne peut suffire,
il faut que tous les agents s'en emparent et (se) posent la question de leur
travail, de leurs conditions de travail. Nous ne pouvons plus laisser
quelques-uns décider du sort de tous les autres.
Il ne faut plus hésiter à briser le silence et
aller voir des représentants CGT du CHSCT et les militants syndicaux de la
DASES.
Le 22 mars 2018, la Cgt appelle avec
plusieurs organisations syndicales à une grande journée de mobilisation pour la
sauvegarde du service public, pour la qualité au travail avec le renforcement
des effectifs et des services aux usagers
Pour défendre mes droits et en gagner
d’autres, j’adhère !
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Union
syndicale des fonctionnaires et des salariés des Services Publics Parisiens
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